Четвертая сцена (в кабинете капитана Файота). Я сидел на диване за письменным столом и писал, писал, но иногда, для отдыха, бросал перо и украдкою под столом читал какой-нибудь роман; но на этот раз это был важный роман — «Спиридион» Жорж Занда. Что тут долго рассуждать? Я лучше прямо выпишу два отрывка: pieces justificatives, важные документы, имевшие окончательное влияние на мою судьбу.
G‘était comme un joli de fleurs ef de verdure, où le moine pouvais se promener à pied sec les jours humides et rafraîchir ses gazons d‘une nappe d’eau courante dans les jours brûIants, respirer au bord d’une belle terrase le parfums des orangers, dont la cime touffue apportait sous ses yeux un dôme élatant de fleurs et de fruits, et contempler dans un repos absolu le paysage à la fois austère et gracieux, mélancolique et grandiose; enfin cultiver pour la volupté de ses regards des fleurs rares et précieuses, cueillir pour étancher la soif les fruits les plus savoureux, écouter les bruits sublimes de la mer, contempler la splendeur des nuits d’été sous le plus beau ciel, et adorer l’Eternel dans le plus beau temple que jamais il ait ouvert à l’homme dans le sein de la nature. Telles me parurent au premier abord les ineffables jouissances du chartreux, telles je me les promis à moi-même en m’installant dans une de ceux cellules, qui semblaient avoir été disposées pour satisfaire les magnifiques caprices d'imagination ou de rêverie d’une phalange choisi de poêtes et «d’artistes». (Un hiver à Majorque. G. Sand).
Mon âme se dilatait dans son orgeuilleux enthousiasme;. les idées les plus riantes et les plus poëtiques se pressaient dans mon cerveau en même temps qu’une confience audocieuse gonflait та poitrine. Tous les objets, sur lesquels errait та vue, semblaient. se parer d’une beauté inconnue. Les lames d’or du tabernacle étincelaient, étincelaient comme si une Iumière céleste était descendue sur le Saint des Saintes. Les vitraux coloriès, embrasès par le soleil, se reflétant sur le pavé, fermaient entre chaque colonne une large mosaïque de diamants et de pierres précieuses. Les anges de marbre semblaient amollis par la chaleur, incliner leurs fronts el, comme de beaux oiseanx, vouloir cacher sous leurs ailes leurs têtes charmantes, fatiguées du poids des corniches. Les battements égaux et mysteriéux de l’horloge ressemblaient aux fortes vibrations d’une poitrine embrasée d'amour, et la flamme blanche et mate de la lampequi brûle incessement devant l’autel, luttant avec l’edat du jour était pour moi l’embleme d’une intelligence enchaînée sur la terre, qui aspire sans cesse à se fondre dans l'éternel foyer de l'intelligence divine. (Spiridion. G. Sand)
Вот что меня увлекло, очаровало, обольстило! Для человека, живущего одним воображением, этого было довольно. Я сидел на диване и читал, читал — долго ли, коротко ли не знаю — и думал крепкую думу и наконец порешил — итти прямо в знаменитую картезианскую обитель, La grande Chartreuse, что близ Гренобля, поселиться там и, если нужно, принять католическую веру. Заметьте это важное обстоятельство: тут католицизм на втором плане, он был не целью, а средством, а главною целью была — поэтическая пустыня!
Но утро вечера мудренее. Приготовляясь к моему путешествию, я вдруг спросил самого себя: «Но как же я отправлюсь? Ведь у меня денег не много, а от Льежа до Гренобля расстояние — не шутка! Надо итти пешком — стало быть надо опять начать бродяжную жизнь, испытать прежние лишения, а может быть и попасть в руки жандармов… Нет, покорно благодарю!» — Это окатило меня ушатом холодной воды и, наученный опытом, я решился остаться и искать поэтической пустыни где-нибудь поближе.